Elise Mertens a buté sur l'obstacle Sabalenka...

Notre compatriote n'égalera pas sa performance de l'an dernier: un quart de finale à Flushing Meadows. La nuit dernière, elle a de nouveau échoué face à la puissance de son ancienne équipière de double, Aryna Sabalenka, qu'elle n'a plus battue depuis Montréal en 2018. "Quand elle est en forme c'est difficile de faire quelque chose contre elle, elle peut gagner le tournoi", dit Elise.

Après avoir été sa partenaire de triomphe en double, Aryna Sabalenka, 2e mondiale, est devenue la bête noire d'Elise Mertens qui, contrairement à une Karolina Pliskova, ne semble pas avoir les armes ou la réponse face à la puissance du service et des coups de la Biélorusse. Cette dernière joue plus juste depuis deux ans, commet moins de fautes, et sa force de frappe est devenue d'autant plus efficace. Elle a remporté ses cinq dernières confrontations avec notre compatriote, selon un canevas souvent plus ou moins identique, la Limbourgeoise pliant finalement sous le tennis "bulldozer" adverse. "On se connait forcément très bien, c'est une des rares joueuses possédant un tel "power" et c'est une grande année pour elle (finales à Stuttgart et Madrid battue par Barty, demi-finales à Wimbledon et à Montréal battue par Pliskova, ndlr)", dit Elise, défaite 4-6, 1-6. La Belge a pourtant fait jeu égal lors d'un premier set qui ne s'est joué que sur son dernier jeu de service, malheureusement complètement loupé. "Cela n'aide pas contre une joueuse pareille", continue-t-elle, "je n'ai pas le sentiment d'avoir mal joué, plutôt celui d'avoir tout donné et que ce n'était pas suffisant. C'est difficile contre elle quand elle sert bien et qu'elle est en forme, je pense qu'elle peut gagner le tournoi."

Contre Minnen/Van Uytvanck

Pourtant, la Biélorusse a commis la bagatelle de dix doubles fautes, ce qui ne l'a pas empêchée de frapper de plus en plus fort, avec 76% de points gagnés au premier service et 54 au deuxième. Elle a converti quatre de ses cinq balles de break contre une sur quatre pour Mertens, toute la différence. "Ce n'était pas un bon tirage pour moi", sourit notre compatriote, "je voulais plus mais je suis quand même fière d'avoir été pour la quatrième fois d'affilée en 1/8e de finale ici, et c'est aussi la 15e fois que j'arrive au moins au 3e tour en Grand Chelem." Elle reste également dans la course au Masters puisqu'elle pointe 11e à la Race, "je jouerai ma chance jusqu'au bout", ajoute-t-elle. Elle sera ainsi au tournoi de Luxembourg dès son retour (13-19 septembre), mais auparavant il lui reste à défendre son titre en double à New York. "Cela permet de se changer les idées", sourit-elle. Avec la Taïwanaise Su-Wei Hsieh, elle affronte ainsi ce lundi soir la paire... Greet Minnen/Alison Van Uytvanck. Elle reste donc en pays de connaissance.
 

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