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David Goffin : "Un tremplin pour la fin de saison"

Jusqu'ici, 2023 n'est pas une année à marquer d'une pierre blanche pour David Goffin qui s'est retrouvé hors du Top 100 et en qualification de Grand Chelem, un niveau qui ne lui correspond pas. Après avoir manqué le rendez-vous de l'US Open, il a préféré remettre les bouchées doubles à l'entraînement plutôt que de rejouer en tournoi, avec l'espoir que cette semaine de Coupe Davis le booste pour les derniers mois de la saison.
 

David, que s'est-il passé à New York (il a été éliminé au premier tour des qualifications par l'Autrichien Novak)
 
David Goffin: Deux jours avant de commencer le tournoi, j'ai de nouveau eu mal au genou, j'ai eu peur, je n'ai pas pu m'entraîner, je ne savais même pas si j'allais pouvoir jouer. J'ai fait des radios, j'ai eu le feu vert pour quand même essayer, mais jouer la tête bourrée d'appréhension ce n'est jamais idéal.
 

Depuis trois semaines, on ne vous a vu dans aucun tournoi ...
 
DG: Non, et c'est voulu. On a tout checké à mon retour, et on a décidé de planifier un bloc d'entraînement avec de l'intensité pour retrouver d'abord une confiance physique, avec des bases plus solides et donc plus de certitudes en match. J'ai été rassuré par les tests physiques, je me sens beaucoup plus affuté, ce sont des doutes que je peux gommer de ma tête. Une semaine comme celle-ci peut faire beaucoup de bien, et booster une fin de saison, pour redémarrer 2024 avec l'ambition de retrouver une position vers le Top 50, voire un peu plus. 
 
Vous avez des regrets sur cette saison ?
 
DG: Non, ça s'est passé comme ça s'est passé. Finalement, le seul endroit où je me sois réellement senti bien - physiquement et tennistiquement en même temps - c'est au Challenger de Louvain-la Neuve. Par la suite, il y a eu ce voyage et cette défaite de Coupe Davis en Corée pas faciles à digérer, puis la blessure au genou qui m'a fait perdre deux mois et revenir en pleine terre battue. Avec l'âge qui avance il est de plus en plus difficile de ne pas avoir quelque chose. Et quand cela revient plus souvent, comme au genou, cela mine un peu, il y a des doutes. Parfois, il faut peut-être faire les choses différemment.
 
L'énergie est toujours là ?
 
DG: Oui. Mais la frustration aussi. Parce que l'on voudrait faire plus, que la forme revienne plus vite, je sais ce que je veux, le tennis que je veux avoir, je dois être plus patient, plus tolérant avec moi-même. Parfois, il faut creuser un peu plus, et garder le positivisme.
 
Il y a neuf ans que vous ne vous étiez plus retrouvé dans des tournois de niveau Challenger, est-ce dur à vivre ?
 
DG: Ce sont de beaux tournois aussi, avec de très très bons joueurs. Après ce week-end je vais en jouer deux ou trois en France (St-Tropez, Orléans, peut-être Mouilleron-le-Captif) avant l'European Open à Anvers. Si je joue bien, cela peut faire un beau petit pécule de points au classement.
 
 

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