Responsive menu

Cela ne "démarre" toujours pas pour David Goffin

Après Montpellier, où il était tenant du titre et où il a passé un tour, David Goffin a été éliminé d'entrée par le 34e mondial australien Alex De Minaur lors du tournoi de Rotterdam, après un premier set où il est de nouveau passé au travers (0-6, 3-6). "Pourtant, je sens qu'il ne manque pas grand-chose pour que cela devienne pas mal", positive-t-il.

Quand on commence un match à 0-3, service adverse à suivre, comme contre Mannarino à Montpellier, et même à 0-6 comme face à De Minaur ce lundi à Rotterdam, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne se met pas dans les meilleures conditions pour gagner un match. Une nouvelle fois, David Goffin a manqué son entrée, face qui plus est à un jeune Australien "qui ne rate rien" et qu'il n'a jamais battu. "La confiance n'est pas là. Je ne sais pas trop comment commencer, je suis  un peu tendu, j'en fais trop ou pas assez, lui ne manque pas une balle. C'est dur de jouer ce genre de joueur au premier tour mais c'est comme ça", disait-il. "Au deuxième set, on voit qu'il ne faut pas grand-chose pour que cela devienne pas mal. Depuis un moment, j'entame d'office mes matches en étant mené 0-3, 0-4, avec un ou deux breaks dans la vue. Contre un joueur de ce calibre-là, en forme, cela ne pardonne pas. Mais on voit que dès qu'il y a quelques bons échanges, comme au deuxième set, dès que je me sens un petit peu mieux, tout de suite il y a match, mes jambes se remettent à bouger, il y a de bonnes choses, j'arrive un peu à me relâcher, à le breaker (2-1, deuxième set, au terme d'un jeu interminable, mais service perdu immédiatement derrière malheureusement, ndlr). Voilà, c'est un bon set, mais en même temps c'est trop tard. Contre un tel joueur il faut être là dès le début pour espérer pouvoir le battre. J'essaie de rester positif, de ne pas me décourager, sinon c'est dur à chaque fois de se relever. L'année dernière, quand il y avait des douleurs au genou, j'y allais un petit peu avec des bottes de plomb en me demandant si ça allait aller, cela me minait beaucoup trop. Là, ce n'est plus le cas, la petite alerte australienne a l'air sans conséquence, je me sens prêt à faire des matches, à redescendre disputer un Challenger pour en jouer plus s'il le faut. Mais dans l'immédiat je n'ai pas le choix, le programme est fait: Doha, Dubai, Coupe Davis, Indian Wells, Miami. Pour la suite, on verra. Quelque part peut-être que je ne suis pas prêt à jouer d'entrée un joueur aussi fort, mais en même temps je sais que cela peut revenir très vite, en l'espace de deux ou trois points qui me font du bien, qui me font prendre du plaisir dans la bagarre..."'
 

Retour à la liste