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Pierre Crevits, nouveau président de l'AFT

Le Conseil d'administration de l'Association francophone de tennis, réuni ce lundi soir, a élu son nouveau président fédéral, appelé à succéder à André Stein aux commandes depuis 31 ans. Il s'agit de Pierre Crevits qui, au sein de l'AFT, présidait jusqu'ici aux destinées de la région Namur/Luxembourg. Agé de 54 ans, père de quatre enfants, c'est à la fois une haute personnalité du monde économico-bancaire et un grand passionné de sport, particulièrement du tennis, depuis ses plus jeunes années.

Titulaire d'une maîtrise en sciences économiques et sociales, Pierre Crevits fut assistant de recherche à l’Université de Namur, avant d'entrer à la Banque Nationale de Belgique où il termina au poste de secrétaire général. Il fut également détaché durant près de cinq ans au sein du gouvernement fédéral comme chef de cabinet. Bilingue, il est aujourd'hui président du comité de direction et administrateur délégué du groupe franco-belge Dexia. Parallèlement, il s'est donc engagé dans le tennis. Comme joueur, il a été classé B0, et dès l’âge de 20 ans il s'est investi comme dirigeant. Dans son club, le Tennis de la Citadelle à Namur d'abord. Puis à la tête de la fédération régionale Namur-Luxembourg, où il fut appelé à la succession du regretté Joseph Buron en 2007. Et enfin, aujourd'hui, en tant que président de l’association francophone de tennis, dont il est administrateur depuis plus de 14 ans.

"Mes occupations professionnelles sont ce qu'elles sont, et je prends le relais d'un dirigeant comme peu de fédérations en ont connu", dit Pierre Crevits. "Je ne pourrai peut-être pas me multiplier comme il l'a fait, mais je dégagerai du temps pour m'inscrire dans la continuité à ma manière. André Stein a remis de l'ordre à l'AFT qu'il a conduite avec tact, fermeté et toujours une vision d'avenir. Sous sa direction, notre fédération, la deuxième en importance après le football, s'est professionnalisée, modernisée, informatisée, elle est citée en exemple. Le tennis s'est aussi démocratisé, mais pas suffisamment à mon goût, il ne sort pas encore assez de son milieu; il faut plus de jeunes qui jouent, occupent les terrains, pas seulement qui prennent des cours, et qu'ils puissent le faire bien encadrés, sans que cela leur coûte trop cher."

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