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Officiel : le tournoi de Roland Garros reporté d'une semaine

Comme l'an dernier, même si c'est de manière moins spectaculaire, les Internationaux de France à Roland Garros font cavalier seul.

Le Grand Chelem parisien a en effet été officiellement reporté d'une semaine, soit du 30 mai au 13 juin. En quoi un décalage aussi minime peut-il changer la donne ? La fédération française mise sur l'assouplissement des protocoles sanitaires espéré dans le pays à partir du mois de juin, donc sur une jauge de spectateurs (1000 personnes par jour l'an dernier) supérieure autorisée sur le site, voire même sur la réouverture des restaurants en intérieur, ce qui changerait profondément la donne en termes d'"hospitalité", à savoir permettre aux partenaires de l'événement d'inviter leurs clients à déjeuner.  Sans garantie, bien sûr, à l'heure où l'on en parle. Après le report de l'Open d'Australie en début d'année, c'est une nouvelle confirmation de la toute puissance des Grands Chelems sur le calendrier tennistique. Ce changement de date implique en réalité un retour à la situation d'avant 2015, lorsqu'il n'y avait que deux semaines entre la finale parisienne et le début de Wimbledon. Le lancement de la saison sur gazon, prévu initialement le 7 juin avec les tournois de Stuttgart, s’Hertogenbosch et Nottingham, en est donc d'office bousculé, ce qui a fait dire à Alize Cornet, qui venait d'éliminer Elise Mertens au deuxième tour du tournoi de Charleston aux Etats-Unis, qu'il s'agit d'une décision "égoïste". En cas de décalage ou d'annulation des événements lésés, la fédération française devra leur offrir des compensations financières comme cela avait déjà été le cas l'an dernier ou en février pour son homologue australienne.
 

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