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La poisse continue pour David Goffin, victime d'une fracture de stress

David Goffin a disputé mardi son premier tour de l'US Open contre l'Américain McDonald, et, même s'il a perdu en trois sets (2-6, 5-7, 3-6), il a le mérite de l'avoir fait et d'avoir essayé de s'accrocher. La veille, en effet, une IRM avait révélé que ses problèmes au genou gauche résultaient d'une petite fracture de stress. Le voilà de nouveau hors circuit pendant plusieurs semaines. Cela ne l'empêchera évidemment pas de se marier avec Stéphanie dans quinze jours, avec tous nos voeux de bonheur, mais quant à savoir quand on le retrouvera sur un court de compétition - au mieux lors de l'European Open d'Anvers mi-octobre ? - c'est un mystère...

On évoque souvent le côté mental quand on essaie d'expliquer la manière dont la carrière de David Goffin évolue la trentaine atteinte. En même temps, c'est faire peu de cas de la cascade de contretemps physiques qui l'a accablé depuis la glissade dans la bâche à Roland Garros en 2017 où il avait été à deux doigts de voir sa carrière brisée, comme plus tard avec la balle qui lui avait frappé l'oeil à Rotterdam. Revenu sur le circuit en boulet de canon après l'accident de la Porte d'Auteuil, il avait certes bouclé l'année en jouant un tennis de rêve à un rythme infernal, mais depuis il a plus aligné les accrocs en cadence que les belles périodes sur les courts. De blessure en blessure, de compensation en compensation, son corps s'est certainement fragilisé, de la cheville droite au genou ou à la hanche gauche, on a un peu l'impression qu'il n'en est jamais vraiment sorti. Des échos récents laissaient pourtant entendre qu'il retrouvait enfin son niveau physique d'avant les problèmes.. A-t-il été un peu trop loin en voulant trop bien faire, encore en mal de confiance ? Toujours est-il que c'est le genou qui a fait des siennes, l'obligeant à renoncer à Winston Salem une semaine avant l'US Open, et il a fallu plus d'une semaine aux Etats-Unis pour qu'une IRM fasse enfin toute la lumière sur le mal.

"C'est une periostite (dernier degré avant la fracture de fatigue, ndlr) ou une petite fracture de stress, on refera des examens en Belgique mais il faudra certainement du repos", dit le Liégeois. "Malgré tout, comme ça semblait aller de mieux en mieux chaque jour, j'ai décidé de tenter. J'ai essayé mais je n'étais pas prêt. Je manquais de matches, je n'avais pas pu m'entraîner comme il le faut, je sentais mon genou sur chaque appui, c'est désagréable et frustrant, avec forcément un impact direct sur mon jeu, ma mobilité, ma confiance dans les frappes. Dans de telles conditions cela ne peut pas passer, quel que soit l'adversaire. Je sais que je n'ai pas gagné un match en Grand Chelem cette année et que cela n'a jamais été dans mes habitudes, mais j'ai aussi le sentiment de ne jamais avoir réussi à bien me préparer et à être au mieux de ma forme dans les moments importants que j’avais pointés. Cela a chaque fois été du rafistolage. Avant Roland, cela allait mieux, et je me suis fait mal aux adducteurs. Ensuite, il y a eu la cheville avant Wimbledon. Et quand cela a été mieux, c’est le genou qui a posé problème. Cela ne guérira pas tant que je tenterai de continuer à jouer en étant blessé. Je prendrai le temps qu'il faudra."

Greetje passe, Alison pas

Fortunes diverses en simple pour Greetje Minnen et Alison Van Uytvanck. La "perf" est venue de la première... qui n'aurait même pas dû être là puisqu'elle a été repêchée in extremis comme lucky loser. Tard dans la nuit belge, elle a ainsi éliminé de convaincante manière la 37e mondiale argentine Nadia Podoroska en trois sets 6-4, 1-6, 6-3. Ce n'est que la deuxième victoire de la 104e mondiale en tableau final de Grand Chelem, et sa prochaine adversaire, la Russe Liudmila Samsonova 52e mondiale, ne paraît pas insurmontable elle non plus. Les dieux sont avec elle, c'est le moment d'en profiter. De son côté, face à une joueuse en forme, l'Espagnole Paula Badosa 26e mondiale, Alison Van Uytvanck a également bien commencé, menant 3-1, mais par la suite cela s'est moins bien passé (4-6, 3-6). "Elle était peut-être un peu nerveuse au début et j'ai eu des opportunités", disait la Brabançonne, "mais elle joue bien, elle est en pleine confiance, je savais que je devais être agressive, jouer mon meilleur tennis, pour avoir une chance, et j'ai commis un peu trop de fautes dans les moments importants."

- Elise Mertens disputera aujourd'hui son deuxième tour contre la Grecque Valentini Grammatikopoulou (WTA 234), qui sort des qualifications, dès 17 h belge sur le Court 4. 
 

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