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L'US Open aussi pour Joachim Gérard

Si les joueuses et joueurs de tennis en chaise roulante attendent toujours une date de reprise pour leur saison de la part de l'ITF (comme les juniors d'ailleurs), les champion(ne)s de la discipline savent qu'au moins - dans la mesure où tout peut se dérouler comme prévu - ils auront encore l'occasion de disputer deux Grands Chelems. 

Lorsque Roland Garros a confirmé officiellement son coup d'envoi au 29 septembre, son directeur Guy Forget a clairement annoncé que le tournoi en fauteuil serait également disputé. La déception a en revanche été grande lorsque l'US Open a maintenu ses dates pour les dames de la WTA et les messieurs de l'ATP, mais pas pour les adultes moins valides. Qui plus est, la justification énoncée, concernant le nombre limité de personnes, joueuses et joueurs acceptés sur le site, ne tenait guère la route puisque la compétition en fauteuil se déroule à la fin du Grand Chelem new-yorkais (du 10 au 13 septembre), donc à un moment où une grande partie des participants ne sont plus là. La décision a déclenché une véritable levée de boucliers, les athlètes concernés affirmant qu'ils n'avaient pas été consultés et évoquant une "discrimination dégoûtante". "Je sais que ce n'est pas le cas, mais on a presque l'impression d'être considérés comme des pestiférés", a résumé notre 4e mondial Joachim Gérard. L'intense lobbying a porté ses fruits. Devant le tollé, la fédération américaine a présenté ses excuses et reconsidéré sa position. Dans un premier temps, elle aurait présenté trois solutions aux sportifs handicapés, soit un montant cash à se partager entre ceux qui auraient dû participer à la compétition, soit un tournoi particulier à organiser plus tard dans l'année au centre national fédéral d'Orlando, soit le maintien aux dates prévues avec un prize money légèrement inférieur à celui de l'an passé (c'est également le cas pour les valides... mais on ne parle évidemment pas des mêmes sommes). La dernière formule a finalement été adoptée, les mêmes procédures sanitaires strictes restant bien sûr d'application.
 

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