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Kim laisse passer sa chance, Elise à l'aise

Huit ans après son précédent match en Grand Chelem, Kim Clijsters a signé un retour remarqué sur les courts de l'US Open, mais face à Ekaterina Alexandrova, 29e mondiale, la victoire n'a malheureusement pas été au rendez-vous.

Pour son premier match en Grand Chelem depuis 2012, Kim Clijsters n'a certainement  pas démérité. Elle s'est inclinée en trois manches face à la Russe de 25 ans (3-6, 7-5, 6-1) mais n'est pas passée loin de la victoire dans le deuxième set, où elle s'est procuré une balle de break à 5-5. Alexandrova a alors sorti une de ses mises en jeu les plus rapides du match pour un service gagnant salvateur, puis deux autres en suivant pour enlever le jeu avant de breaker Clijsters dans la foulée. La chance était passée. Notre compatriote pourra regretter les quinze balles de break forcées sur l'ensemble du match pour seulement trois converties, et sur la fin de partie, la maman de 37 ans n'avait clairement plus les armes physiques pour lutter, elle qui avait déclaré forfait pour le tournoi de Cincinnati la semaine passée à cause de douleurs abdominales. Ce n'est pas une surprise : le tennis de l'ex-numéro une mondial est toujours largement à la hauteur du top féminin actuel, mais il faut que le corps suive et que le physique tienne la distance, ce qui à cet âge-là représente un sacré challenge.

"Le meilleur match des trois"

"Il y avait une très forte joueuse en face, et par moments on a joué de l'excellent tennis", analysait la Limbourgeoise, "au premier set tout fonctionnait, le service, l'agressivité, je la déstabilisais, au deuxième j'ai encore eu des occasions mais mon jeu de jambes n'était plus ce qu'il aurait dû être, elle a commencé à prendre confiance, à mieux frapper la balle et retourner, au troisième elle l'a encore mieux fait. Je suis déçue parce que j'étais là pour gagner, mais j'ai le sentiment que c'était de loin la meilleure de mes trois rencontres sur le circuit WTA depuis mon retour, et c'est positif. J'étais préparée à subir des défaites, je suis plus adulte de ce point de vue qu'il y a dix ans (sourire). Je n'avais pas de match dans les jambes, cela fait quelques semaines que j'essaie de muscler mon ventre tout en essayant de le soigner et je crois qu'on l'a bien fait, mais j'ai compris en jouant le World Team Tennis au mois de juillet que j'ai besoin d'aligner les matches pour en retrouver le rythme, et je n'en ai pas eu l'occasion. Quand j'ai recommencé à Dubai et Monterey, j'étais excitée à l'idée de jouer plus de tournois, avec ma famille à mes côtés, mais ce n'est jamais arrivé, c'est devenu au contraire une étrange année. On verra ce que l'avenir nous réserve encore, je ne peux pas dire si je serai à Roland-Garros, avec les incertitudes, wild cards, éventuelles quarantaines, et les périodes où j’ai été éloignée de mes enfants ont aussi été plus longues que prévues, je me réjouis de passer du temps avec eux. Ici, je peux dire que c'était vraiment sympa d'être sur le terrain et de jouer.

Quant à Elise Mertens, sans nécessairement jouer son meilleur tennis, elle n'a fait qu'une bouchée de l'Allemande Laura Siegemund, 64e mondiale, 6-2, 6-2. Au deuxième tour, elle affrontera jeudi l'Espagnole Sara Sorribes Tormo (WTA 82). Yanina Wickmayer, elle, a fait ce qu'elle a pu face à la lauréate de l'Open d'Australie Sofia Kenin, mais a dû s'incliner sur le même double 6-2.
 

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