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David Goffin arrêté par un problème d'adducteurs

On croise les doigts avec David et son entourage pour que le problème d'adducteurs côté droit qui a contraint le Liégeois à se retirer en fin de deuxième set, ce jeudi à Barcelone, alors qu'il menait 5-3 dans la manche, ne soit pas trop grave et n'hypothèque pas sa saison sur terre battue, en particulier Roland Garros dont on apprécie d'autant plus le décalage d'une semaine désormais.

Drôle de match que ce troisième tour du tournoi de Barcelone entre David Goffin et Cameron Norrie, 58e mondial. Notre compatriote, qui restait sur une prestation parfaite au deuxième tour contre son copain français Pierre-Hugues Herbert, l'a en effet entamé de la pire des façons, trois balles de break (contre une pour Goffin, non transformée) suffisant à l'Anglais pour filer à 0-6, une telle "roue de bicyclette" était pour le moins inattendue. "J'ai effectivement connu un début difficile. Ca n'a pas bien tourné pour moi alors que j'avais pourtant des opportunités. J'ai eu balle de jeu, j'ai mené plusieurs fois 0-30 ou 30-0, mais le fait est que je ne me sentais pas bien en jambes", expliquait David. "Et lorsque j'ai essayé de mettre un peu plus d'intensité pour vraiment lancer le match plus en ma faveur j'ai senti sur un coup que les adducteurs tiraient un peu. Sur le moment, je me suis dit que ce n'était pas grave, que c'était juste un mauvais mouvement latéral sur la terre battue. Mais c'est ensuite revenu une ou deux fois. Ca commençait à tirer et brûler. Je menais dans le deuxième set avec un break d'avance, je commençais à bien me sentir,  je voyais que, même comme ça, je pouvais faire tourner le match, je trouvais des solutions, mais j'ai préféré ne pas prendre de risques, pour éviter de faire pire et de mettre en péril le reste de la saison sur terre battue (deux Masters 1000, Madrid et Rome, plus Roland Garros), voire pire. Je pense avoir vraiment arrêté à temps. De toute façon, même en gagnant le match, à quoi cela aurait-il servi de jouer Nadal (qui aurait été son adversaire en quart de finale) avec un demi-adducteur ?" 

C'est d'ailleurs son coach Germain Gigounon qui l'a pressé de jeter le gant, la décision qui s'imposait, en espérant qu'il n'y ait déjà pas trop de dégâts et que David, plutôt dur au mal, ait bien jaugé la gravité de la blessure à la même jambe que celle martyrisée à Roland Garros 2017. En gros, une élongation équivaudrait plus ou moins à deux semaines d'arrêt, un moindre mal, une déchirure à beaucoup plus, avec Roland Garros dans cinq semaines. Le Liégeois devait réaliser une échographie sur place à Barcelone, "mais c'est généralement un peu tôt pour se faire une idée exacte", disait-il. Il a prévu de rentrer immédiatement en Belgique pour subir de nouveaux examens et retrouver son équipe, médecin, kiné, préparateur physique, prête à tout faire pour réduire au maximum son absence des courts.
 

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