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La bonne nouvelle pour David Goffin dans l'étuve new-yorkaise : "L'épaule ? Tout va bien !"

Par une chaleur humide inhumaine, ressentie jusqu'à 37 degrés, David Goffin, qui n'aime pourtant pas ça, n'a pas fait partie de ceux, nombreux, qui ont sombré mardi dans l'étuve de Flushing Meadows. Il a su "gérer", en trois sets, face à Federico Gaio, un qualifié italien 242e mondial. Il affrontera ce jeudi au deuxième tour le Hollandais Robin Haase 49e mondial.
 

Cinq joueurs, parmi lesquels Leonardo Mayer et Filip Krajinovic, ont dû renoncer mardi à aller au bout de leur match de premier tour à l'US Open, incommodés ou victimes de crampes en raison de la chaleur qui a même incité Novak Djokovic "agonisant" (mais victorieux du Hongrois Fucsovics) à demander un seau d'eau à côté de sa chaise et à s'offrir un bain glacé lors de la pause prévue entre le troisième et le quatrième set en raison des conditions climatiques extrêmes. David Goffin, lui, a tenu le cap, après une très bon début de match, et une fin de partie plus délicate (il a été mené 3-5 au troisième set, s'imposant finalement au tie-break) face à un adversaire italien, sorti des qualifications, que l'on savait évidemment accessible pour un joueur de son rang.

"L'eau qui sort des chaussures"

L'essentiel est qu'en 2 h 20 de jeu (6-2, 6-4, 7-6/5) il ait limité les frais et les risques, mais surtout que son épaule, surchargée à Cincinnati, médicalement guérie mais à propos de laquelle on le sentait encore tracassé le week-end dernier, ne lui ait plus causé de souci. "Tout va bien, je suis super content", disait-il, "j'ai quasiment servi à 100 %, ça allait vraiment très bien, il faut voir comment cela va se passer à l'entraînement avec Novak (Djokovic) entre les deux matches, mais je suis confiant pour le tournoi... et la suite de ma carrière (sourire). Quant à ce premier tour, dans des circonstances pareilles, on essaie de gérer, au début ça va, puis on a les cuisses qui chauffent un peu, ça devient dur, on bouge moins bien, on n'a pas de bonnes sensations avec le grip de la raquette, les tenues deviennent collantes et lourdes après deux points joués, j'avais pris dix polos et dix shorts, j'ai même changé de short sur le court, on a l'eau qui sort des chaussures, on a un peu mal au ventre, c'est dur pour les jambes et l'organisme, j'ai vu des gars rentrer tout blanc, Berankis a vomi dans le vestiaire. J'étais vraiment dans la gestion et j'ai su donner le petit coup de rein nécessaire à la fin pour débreaker et gagner le tie-break."

Cinq sets à Roland

Au deuxième tour, ce jeudi, c'est Robin Haase, 49e mondial, que David retrouvera. Le Hollandais a eu besoin de cinq manches pour venir à bout de l'Américain Mckenzie McDonald qui a mené deux sets à zéro. Un autre calibre que Gaio, pour sûr, même si notre compatriote l'a battu cinq fois sur six jusqu'ici. Leurs confrontations se sont souvent révélées assez serrées et cette année à Roland Garros il a fallu cinq sets au Liégeois pour s'imposer, il avait frôlé la correctionnelle (4-6, 4-6) mais n'avait plus abandonné que cinq jeux dans les trois dernières manches. Outre David, deux autres Belges ont franchi le premier tour new-yorkais, Elise Mertens dans la douleur contre la Japonaise Nara (avant une qualification facile au deuxième face à la Biélorusse Lapko) et une excellente Kirsten Flipkens qui a pris la mesure de l'Américaine Coco Vandeweghe, cette dernière ayant fait appel au kiné à plusieurs reprises. Yanina Wickmayer a été sortie par la 5e joueuse au monde Petra Kvitova, alors qu'Alison Van Uytvanck a subi le même sort face à l'Ukrainienne Lesia Tsurenko, 36e mondiale. Quant à Ruben Bemelmans, repêché in extremis comme lucky loser, il a livré un match marathon de près de quatre heures et cinq sets, perdu face au jeune Espagnol Jaume Munar, 85e mondial.
 

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