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Coupe Davis, Johan Van Herck : "On peut envisager les quarts de finale"

Le tirage au sport de la phase finale de la Coupe Davis new look, qui aura lieu du 18 au 24 novembre sur surface dure à Madrid, n'a pas placé l'équipe belge face à une mission impossible. Dans sa poule, elle affrontera l'Australie et la Colombie pour une qualification en quarts de finale. Cela aurait pu être pire.

Pire oui, comme pour les Espagnols de Nadal, qui seront chez eux et se retrouveront face aux Croates tenants du titre et aux Russes, ou les Français qui joueront les Serbes (Djokovic?) et les Japonais (Nishikori?). Bien sûr, tout dépend toujours en Coupe Davis des joueurs qui s'y alignent vraiment. De nombreuses critiques se sont abattues sur le nouveau format de l'épreuve, et également sur la date choisie qui prive le sportif d'une partie de la cruciale préparation hivernale. En revanche, il y a beaucoup d'argent à la clé, pour les joueurs et pour les fédérations. Maintenant que la mécanique est enclenchée, certains ténors se laisseront-ils quand même tenter ne fut-ce que par une première édition ? On n'en sait rien. "Vous savez qu'avec les joueurs nous étions pour l'ancienne formule", dit le capitaine belge Johan Van Herck, "mais la décision a été prise, et maintenant il faut continuer pour la Belgique, j'ai vu de l'excitation quand on s'est qualifiés au Brésil, et je sens bien que tout le monde est content d'en être, on peut donner une chance au nouveau format, cela pourrait être une fête du tennis."

David Goffin

La grosse question chez nous aussi c'est de savoir si l'on pourra cette fois présenter notre meilleure équipe, donc avec David Goffin. "Je lui ai parlé à plusieurs reprises", dit Van Herck, "y compris après la rencontre au Brésil, mais nous n'avons pas abordé le sujet, je ne trouvais pas que c'était le moment, il n'est pas dans une situation facile, il a d'autres soucis, on en parlera en temps utiles, mais je suis confiant, il ne me l'a pas confirmé mais je pense que c'est à son agenda et que tout le monde sera sélectionnable fin novembre." 

A notre portée

On connaît le principe de cette phase finale, six poules de trois pays, les vainqueurs et les deux meilleurs deuxièmes se retrouvent en quarts de finale pour des rencontres à élimination directe à partir de là. "On peut envisager d'y être", convient le capitaine, "on affronte des adversaires à notre portée, mais il faudra voir avec quelle équipe l'Australie se déplacera, en tout cas ce sera du costaud, ils ont beaucoup de bons joueurs, ils se sont qualifiés sans Kyrgios, avec De Minaur, Millman, Thompson et Peers. On sera certainement tous les deux favoris face à la Colombie (dont les deux premiers joueurs Giraldo et Galan ne sont pas Top 200), même si ce sera une première pour ce pays et que ses joueurs doivent en être fiers, il faut toujours se méfier, cela reste la Coupe Davis." Il s'agira également d'un fameux déplacement pour nos deux adversaires, alors que le dernier tournoi européen, Masters excepté, aura eu lieu deux ou trois semaines plus tôt. "Je ne sais s'ils rentreront chez eux ou s'ils resteront en Europe, mais ils trouveront les moyens de bien se préparer", prévient Van Herck, "Lleyton Hewitt (le capitaine australien) a dit pis que pendre de cette Davis Cup new look mais quand le prestige de l'Australie est en jeu... je ne me fais guère d'illusions."

On se souvient qu'en septembre 2017, sur la terre battue bruxelloise, la Belgique avait éliminé l'Australie en demi-finale, avec un grand Goffin vainqueur d'un excellent Kyrgios, et un Darcis de fête pour finir.
 

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