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30 ans du Centre AFT de Mons : émotion et souvenirs

Anciens et actuels pensionnaires, anciens et actuels entraîneurs, anciens et actuels membres des différents staffs, hommes politiques, parents, journalistes, amis de l'AFT : ils étaient nombreux mercredi soir pour fêter les trente ans du Centre de Formation de Mons. Parmi eux, Justine Henin et David Goffin.
 

Si les yeux n’étaient pas tous embués, les souvenirs, eux, se bousculaient dans les mémoires des nombreux joueurs, entraîneurs et membres des staffs qui se sont succédés sur les terrains situés au Grand Large et qui ont, pour certains, passé de nombreuses nuits dans l’internat.
Chacun y allait de son anecdote, du moment préféré qu’il a connu à Mons.


David Goffin, par exemple s’est rappelé avoir été appelé chez le Directeur Sportif de l’époque après avoir cassé quelques lampes avec un… ballon de football.
Justine Henin, quant à elle, a insisté sur les rêves que caressent légitimement tous les jeunes qui passent par Mons.
« Il est normal d’avoir des rêves et il faut tout faire pour les atteindre. Moi, je rêvais de gagner Roland Garros et ils ont été nombreux, pendant des années, à me dire que j’étais trop chétive, trop petite. Mais j’ai cru à mon rêve et j’y suis arrivée. Evidemment, tout le monde ne deviendra pas numéro 1 mondiale, mais ce qui compte c’est de suivre ses objectifs, de tout faire pour les atteindre. Histoire de ne pas avoir de regrets. »
Ces propos, de David et de Justine, les jeunes pensionnaires les ont écoutés avec attention eux qui espèrent évidemment marcher dans les pas de ces deux extraordinaires champions. Une fois la cérémonie protocolaire terminée, ils se sont cependant tous précipités sur le terrain pour disputer des doubles amusants. Ils ont démontré en ce sens qu’ils avaient compris le message : le tennis doit avant tout être un plaisir. A pratiquer avec sérieux, évidemment, mais sans oublier que le sport est un jeu. On dit d’ailleurs que l’on « joue » au tennis…


Cela fait trente ans, donc, que le Centre de Mons existe.
« Il s’est agi de mon premier dossier en tant que Ministre, s’est rappelé le Ministre-Président Elio Di Rupo. Au départ, comme on m’avait dit que c’était urgent, j’ai mis le dossier sur le coté. Puis, je m’y suis intéressé et j’ai pris contact avec André Stein, qui était président de l’AFT. Il m’a convaincu de la nécessité de ce Centre. »




Un André Stein que Pierre Crevits, son successeur à la tête de l’AFT a évidemment remercié pour son implication totale il y a un peu plus de trente ans. Le Président actuel a ensuite entre autres rappelé que le tennis se portait bien, demeurant le deuxième sport en Fédération Wallonie Bruxelles.

Des propos bien entendus par le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet, en charge des sports, et du Ministre des infrastructures sportives Adrien Dolimont. Lesquels ont tous les deux reconnu la qualité de la formation prodiguée au Centre et affirmé qu’ils étaient conscients que les infrastructures de ce dernier méritaient un lifting.
 


Un point qui a évidemment éveillé l’attention de Samuel Deflandre. Le Secrétaire Général s’est en effet réjoui de la double annonce ministérielle.
 «Je tiens aussi à rappeler que si le Centre était le cœur sportif de l’AFT, Il s’intègre dans une structure globale comprenant tous les autres piliers - communication, informatique, finances, etc.. - . Il est important pour moi de mettre en avant l’étroite collaboration entre le département sportif et le reste de la structure, et ce, malgré la représentation physique sur deux sites différents. J’en profite également pour remercier et féliciter l’ensemble des membres du staff pour leur abnégation, leur motivation, leur disponibilité et la qualité du travail fourni au quotidien.
Le Secrétaire Général a alors enchainé sur l’importance que l’AFT a dans le monde sociétal.
« Pas seulement dans le cadre de la promotion et du développement du sport mais aussi dans les actions que nous pouvons mener grâce à notre visibilité, notre expérience et les outils mis à notre disposition. Le sport de manière générale est bien plus qu’une simple activité physique : c’est un vecteur social et économique très important. Investir dans le monde du sport, c’est investir dans beaucoup d’autres piliers de notre environnement. Je me permets donc de demander que la Fédération Wallonie Bruxelles et la Wallonie continuent à soutenir le sport de manière générale voire de renforcer l’investissement à y apporter, notamment en matière d’infrastructures sportives, de promotion, de détection et de soutien aux athlètes de haut niveau. »

Justine Henin a alors abondé dans ce sens, mais en y mettant sa touche très personnelle.
« Il est évident que la qualité des infrastructures est importante mais j’insiste sur le fait que ce n’est pas le terrain qui fait le champion. Un champion doit avant tout s’entraîner, quelles que soient les conditions. »
Un message d’une clarté absolue, émanant de l’une des meilleures joueuses que l’histoire du tennis ait connu.
Un message qui témoigne aussi de l’intelligence de la Championne. Une intelligence forgée, entre autres, lors de ses deux années passées à Mons.




« Si le Centre est évidemment dédié au tennis, ont en ce sens expliqué les trois membres de la direction sportive que sont Olivier Davin, Thierry Van Cleemput et Steve Darcis, il est aussi et avant tout une école de vie. Tout le monde ne devient pas champion en venant ici mais chacun repart en ayant grandi. »




Après la cérémonie protocolaire, chacun a alors pu reprendre ses discussions faites, à nouveau, de souvenirs, d’anecdotes et d’émotion.
Une magnifique soirée d’anniversaire que celle-là.



 
 
 
 
 
 

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