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Ysaline Bonaventure, qui n'a pu se qualifier à Roland Garros, ne s'entraîne plus en Hollande

Changement de cap pour Ysaline Bonaventure qui a décidé il y a deux bonnes semaines de quitter l'académie hollandaise Intime, celle de Noëlle Van Lottum et de son mari Martijn Belgraver, où elle avait élu sportivement domicile depuis l'âge de 14 ans. "C'était un peu ma deuxième famille, qui va me manquer", dit-elle, "c'est une partie importante de ma vie, mais j'ai senti que j'en avais fait le tour, que j'avais besoin de quelque chose de nouveau, de revenir en Belgique près de mes proches. Cela devenait de plus en plus dur de repartir chaque semaine alors que je voyage déjà 25 semaines par an pour mes tournois." 

Elle bute sur la dernière marche

Classée aujourd'hui aux alentours de la 130e place mondiale, la Stavelotaine a depuis lors été "hébergée" par l'AFT pour la préparation des qualifications de Roland Garros et suivie notamment par le préparateur physique Alexandre Blairvacq. Le directeur technique Michaël Dermience a également assisté à ses deux premiers matches de qualification, remportés face à la Tchèque Martincova (après avoir été menée 1-6, 3-5) et Maryna Zanevska. Malheureusement, elle n'a pu franchir vendredi la dernière marche vers le tableau final face à la Suédoise Rebecca Peterson, 22 ans, 95e mondiale, qui restait sur une victoire au 100.000 dollars de Cagnes-sur-mer et qui fut demi-finaliste du tournoi d'Acapulco en février après y avoir éliminé Cornet, Puig et Zhang. Pourtant, notre compatriote a remporté le premier set 6-4 (après avoir été menée 1-3), mais après une interruption due à la pluie alors qu'elle était menée 1-3 dans la deuxième manche elle n'a plus fait un jeu... qui ont défilé trop vite (1-6, 0-6). Dommage. D'autant qu'elle n'a pas eu la chance d'être repêchée au tableau final en lucky loser comme Ruben Bemelmans qui, également éliminé au dernier tour par Thomaz Bellucci, a bénéficié samedi d'un dernier forfait. Double chance, il sera au premier tour contre l'Indien Yuki Bhambri, 94e mondial, un tirage loin d'être insurmontable.

Un rapprochement avec la fédération

"Je vais me mettre à la recherche d'un nouvel entraineur en Belgique, je n'ai aucune idée de qui ca pourrait être pour le moment, mais je vais prendre le temps de trouver la bonne personne", indique Ysaline. Cela devrait s'opérer en concertation avec l'AFT. "On a effectivement déjà eu plusieurs discussions et ce rapprochement est une bonne chose", souligne Michaël Dermience, "on réfléchit ensemble au plan, à la cellule, que l'on pourrait mettre en place pour qu'Ysaline soit encadrée et suivie, mais on attend aussi qu'elle fasse des propositions, c'est mieux si cela vient d'elle, c'est elle qui joue, c'est elle qui doit faire les efforts. Lors des deux premières rencontres de qualification parisiennes et au début de la troisième elle a certainement montré de bonnes choses, mais ces matches ont à nouveau mis en évidence les éléments sur lesquels elle devrait maintenant travailler très sérieusement, et de façon récurrente, si elle veut vraiment arriver au niveau qu'elle est capable d'atteindre."
 

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