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Roland Garros : Elise Mertens pour la 21e fois au troisième tour d'un Grand Chelem

Soyons honnête, on ne peut pas dire que le tennis d'Elise Mertens, qui doit s'accommoder par intermittence d'un problème à l'épaule droite depuis des mois, ait vraiment convaincu depuis le début de ce Roland Garros. Mais elle est toujours là, seul(e) Belge encore qualifiée en simple. C'est la 21e fois qu'elle se retrouve au troisième tour d'un Grand Chelem, la 20e sur les 21 derniers disputés. Impressionnante régularité.

12 breaks en 21 jeux

Face à Camila Osorio, une Colombienne 86e mondiale spécialiste de la terre battue, sortie des qualifications comme lucky loser mais qui vient de battre des joueuses comme Petra Martic, Caroline Garcia ou Ana Bogdan, Elise Mertens a de nouveau su faire ce qu'il fallait, c'est-à-dire gagner en deux sets - 6-3, 7-6(3) - et conserver l'opportunité de grandir dans le tournoi. Ce ne fut pas pour autant un long fleuve tranquille dans une partie où l'on a enregistré la bagatelle de 12 breaks en 21 jeux. Même si elle ne s'est pas plainte de l'épaule après la partie, pour viser plus haut, le service reste donc un souci pour notre compatriote qui n'a passé que 34 % de premières balles dans un premier set pourtant remporté 6 3. Menée 1-3 puis 3-4 dans la deuxième manche, la Limbourgeoise s'est battue pour obtenir deux occasions de remporter le match à 5-4 et à 6-5, mais elle a dû attendre le jeu décisif remporté 7/3 pour se hisser au troisième tour. "Je suis heureuse d'avoir pu tourner le match au deuxième set", soulignait-elle, "et d'être allée chercher les points pour éviter une troisième manche dans un tie-break où le public m'a apporté beaucoup d'énergie, il m'a bien aidée".

Face à la 3e mondiale

"Je trouve que j'ai déjà mieux joué que lors de mon premier match", insistait-elle, "mais je sais que je devrai être plus libérée, régulière, faire un peu plus moi-même, aller plus à la volée, et prendre plus de risques avec les lignes si je veux atteindre le 4e tour comme l'an dernier. Mon objectif est de rester dans le Top 30 (elle est 28e, ndlr) et éventuellement viser plus haut sur gazon où j'aurai très peu de points à défendre." Le prochain obstacle s'annonce néanmoins d'un (tout) autre calibre, puisque la Limbourgeoise se retrouvera vendredi face à la 3e mondiale, l'Américaine Jessica Pegula, qui a bénéficié de l'abandon de l'Italienne Camila Giorgi après un premier set dominé 6-2. Ce sera la troisième rencontre entre les deux filles sur le circuit, et les deux premières fois, sur dur à Cincinnati 2020 puis à Dubaï 2021, c'est notre compatriote qui s'est imposée. Depuis, la courbe de classement s'est inversée entre les deux joueuses, mais avec Elise Mertens et son tempérament de combattante il ne faut jamais jurer de rien, surtout dans un tournoi où plus de la moitié des têtes de série féminines ont déjà été éliminées. Pas de chance, donc, pour elle d'hériter d'une des principales "survivantes" ? "Elle est solide, ne fait pas beaucoup de fautes", dit-elle, "mais pour remonter au classement il me faudra battre des joueuses du top, et quand je suis en Grand Chelem il n'y a jamais de problème de motivation.

En double, après la qualification de notre paire de Coupe Davis Gille/Vliegen face aux têtes de série n.8 croate Mektic/Pavic, Maryna Zanevska et Kimberley Zimmermann, quart de finalistes surprise l'an dernier, ont éliminé 6-3, 6-1 les Françaises Tessah Andrianjafitrimo et Fiona Ferro bénéficiaires d'une invitation.




 

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