Responsive menu

Plein feu sur l'Open d'Arlon, seul 25.000 dollars belge

Cette dernière semaine de juin, après l'ouverture à Havré, on vivra à l'heure de l'Open d'Arlon, seul 25.000 dollars masculin belge, le tournoi le mieux coté du pays si l'on excepte l'European Open d'Anvers. Dans des installations qui font envie à beaucoup, le club de Garisart, passé de 250 membres à 1000 en sept ans, met tous les ans les petits plats dans les grands et, si l'on veut bien faire confiance aux prévisions météo, il bénéficiera cette fois de conditions idéales, le soleil étant annoncé au rendez-vous.

Pour sa cinquième édition, le tournoi arlonais innove avec une direction qui s'est largement féminisée, puisque Jacky Fonck qui occupait la charge jusque là a cédé la place à Annyse Guillaume et Fabienne Bruens. "Jacky ne comptait pas ses heures, il a décidé de faire un pas de côté mérité, c'est une lourde succession à assumer même si nous nous investissons nous-mêmes dans le tournoi depuis sa création", disent-elles. Travaillant dans la continuité d'une organisation appréciée bien au delà du sud luxembourgeois, elles ont également apporté leur touche propre en associant, par exemple, à la compétition une note culturelle avec, à partir du mercredi (le soir des sponsors), une exposition de Renaud Matgen, artiste arlonais qui travaille l'ardoise, s'est installé à Bordeaux et bénéficie d'une notoriété internationale, il a déjà exposé aux quatre coins de la planète. C'est également lui qui a réalisé le trophée avec lequel pourra repartir le joueur qui aura remporté le tournoi trois fois d'affilée. En attendant, le vainqueur de cette année recevra une photo encadrée de l'oeuvre sur une ardoise. Le collectionneur Michel Guiluy fera également apprécier son impressionnant assortiment de raquettes Donnay, une passion à laquelle il a d'ailleurs consacré un livre, tandis que l'on pourra aussi assister aux matches de Coupe du Monde de foot les plus importants sur grand écran.

"Bien en peine de dire qui va gagner ça"

Comme le veut la tradition, la semaine ne manquera donc pas d'animation. Particulièrement le dernier week-end. Le samedi (demi-finales du simple, finale du double), le club, qui dispose désormais de trois terrains de padel, dont deux couverts, proposera une démonstration de ce sport qui monte avec les frères Rochus et Laurent Montoisy, tandis que le dimanche, jour de la finale du simple (retransmise en direct sur TV Lux), les mêmes Rochus brothers croiseront le fer avec les frangins Saive. Au tennis, au ping, aux deux ? "On va essayer de trouver une formule, mais ce sera fun", sourient nos drôles de dames. Quant au tournoi lui-même, qui doit composer avec la concurrence de sept organisations du même calibre dans le monde, dont trois en Europe (Espagne, France, Tchèquie), "il se situe au même niveau de participation que les autres", glisse le directeur technique arlonais Henri Jacquemin. Soit avec neuf joueurs faisant partie du Top 500, sans compter Germain Gigounon et Yannick Reuter qui ont rétrogradé mais ont été classés beaucoup plus haut. On retrouve le vainqueur de l'an dernier le Français Axel Michon, le Belge "maison" Yannick Vandenbulcke, mais aussi Niels Desein, Jonas Merckx, Jeroen Vanneste, plus bien sûr Gigounon, Reuter (qui a abandonné en quart de finale à Havré, mais parce qu'il était victime d'une indigestion), trois Hollandais, dont la tête de série Tim Van Rijthoven, deux Allemands, etc. "C'est très ouvert, je suis bien en peine de dire qui va gagner ça", continue Henri Jacquemin. Une belle semaine en perspective, donc, à tous points de vue. Un regret, néanmoins : comment se peut-il qu'un Clément Geens se trouve inscrit dans un 15.000 dollars en Hollande et un Christopher Heyman (auquel il arrive de s'entraîner à Garisart) dans un autre en Allemagne alors qu'il y a chez eux cet Open d'Arlon dont l'esprit d'entreprise mérite d'être soutenu et où il y a plus à gagner sur tous les plans ? Difficile à comprendre.

Tableaux et programmations sur www.aftnet.be/itfgarisart
 

Retour à la liste