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La phase finale de la Fed Cup reportée d'un an

La nouvelle était attendue au vu de l'enjeu sportif et financier : comme la phase finale de la Coupe Davis, celle de la Fed Cup, à laquelle est conviée l'équipe belge, aura finalement lieu en 2021.
 

La fédération internationale (ITF) a annoncé ce vendredi qu'il n'y aurait pas d'édition 2021, ni de la Coupe Davis, ni de la Fed Cup, mais que l'année prochaine servirait à terminer ce qui n'a pas pu l'être en 2020. Autrement dit, la phase finale de la Coupe Davis programmée à Madrid en novembre prochain n'aura pas lieu et se trouve en l'état reportée d'un an. « La décision a été difficile à prendre, mais organiser un tel événement en garantissant la santé de tous les participants était trop risqué », a déclaré David Haggerty, le président de l'ITF. En période de crise sanitaire, il faut dire que la nature même de la compétition nouvelle formule était un handicap évident, et que réunir sous un même toit plus de 90 athlètes, ainsi que de nombreux staffs, s'annonçait compliqué, sans parler des spectateurs car il semble qu'un huis clos n'ait jamais été envisagé. De plus, personne n'est actuellement capable de dire si les dix-huit délégations auraient pu voyager librement en novembre. 

"De bonnes décisions"

Situation semblable pour la phase finale de la Fed Cup, qui aurait dû se disputer à Budapest en avril dernier, donc en plein confinement à l'échelle européenne, elle se trouve également replacée un an plus tard, soit du 13 au 18 avril 2021. On sait que si les hommes de Johan Van Herck, privés de David Goffin, n'ont pu se qualifier pour Madrid, battus 3-2 en Hongrie, les filles, elles, ont gagné leur place pour la capitale hongroise où elles n'y seront pas sans ambition dans une poule comprenant en outre la Biélorussie et l'Australie. Quant aux matches de barrage de Coupe Davis prévus du 18 au 20 septembre, notamment Bolivie-Belgique, qui entraient désormais en concurrence avec la mini saison sur terre battue annoncée, y compris les qualifications pour Roland Garros, on n'est pas étonné d'apprendre qu'ils sont eux aussi reportés en 2021, soit en mars, soit en septembre. "Ce sont de bonnes décisions", indique le président francophone André Stein, "d'abord parce qu'elles permettent de ne pas encombrer encore un peu plus un calendrier qui, s'il peut être respecté, risque déjà d'obliger les joueurs à faire des choix cornéliens - je ne sais d'ailleurs pas avec quelle équipe on aurait pu se déplacer en Bolivie -, mais aussi parce qu'elles préservent, d'une année sur l'autre, les ressources financières promises non seulement aux joueuses et joueurs mais également aux fédérations en ces temps difficiles pour tout le monde."
 

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