Responsive menu

L'équipe belge de Billie Jean King Cup est à pied d'oeuvre au Canada

Ce n'est évidemment pas une promenade de santé qui attend nos joueuses vendredi et samedi, à Vancouver, avec pour enjeu une place en phase finale de Billie Jean King Cup. Surtout que, pour sa première rencontre en tant que capitaine, Wim Fissette, qui a coaché les meilleures mondiales, se trouve privé d'Elise Mertens, qui a décliné l'invitation, d'Alison Van Uytvanck et de Maryna Zanevska qui soignent leur dos. Pour équilibrer un tant soit peu la balance, les Canadiennes devront, elles aussi, se passer de leur joueuse numéro un, Bianca Andreescu, qui s'est déchiré les ligaments de la cheville.

C'est donc une équipe belge inédite qui a débarqué samedi sur le sol canadien, avec un décalage horaire de 9 heures à digérer et un petit miracle à réaliser en fin de semaine. Ysaline Bonaventure (WTA 86), Greet Minnen (WTA 171), Yanina Wickmayer (WTA 190), et la capitaine adjointe Kirsten Flipkens, qui ne joue plus qu'en double, savent qu'elles ne partent pas favorites, mais aussi que dans ce genre de compétition les surprises font partie du paysage. En face, même sans Andreescu, on retrouve une Top 50, Leylah Fernandez, ancienne finaliste de l'US Open et quart de finaliste à Roland Garros l'an dernier, ainsi qu'une Top 100, Rebecca Marino, 80e mondiale dotée d'un bon service. Wim Fissette, pour sa part, fera utilement remarquer qu'Ysaline Bonaventure a été capable de passer 6-4, 6-2 à Fernandez en début d'année pour atteindre les demi-finales à Auckland. Son message est clair pour gonfler la confiance de la Stavelotaine, habituée aux montagnes russes mais capable dans un bon jour de poser problème à tout le monde : "Elle a le jeu et les qualités pour battre une Top 20. Par ailleurs, Greet Minnen remonte la pente et vient de remporter trois tournois en double avec Yanina Wickmayer dont on est sûr qu'elle donne toujours tout. Alors, oui, je suis convaincu que l'on peut battre le Canada." A ceux qui lui disent qu'il a accepté un cadeau empoisonné, le Limbourgeois rétorque qu'il prend au contraire comme un honneur une fonction qu'il a toujours envisagé d'occuper un jour. "Ce qui ne veut pas dire que je renonce à gagner des Grands Chelems avec une joueuse dont je peux développer les qualités", sourit-il, "je me suis renseigné, avec deux semaines de Billie Jean King Cup par an, c'est parfaitement compatible." On peut penser qu'avec leur nouveau guide nos compatriotes monteront sur le court du Pacific Coliseum préparées mentalement et tactiquement jusque dans les moindres détails. Il ne leur restera plus qu'à gagner les matches programmés dans la nuit pour nous, à partir d'une heure du matin belge dans la nuit de vendredi à samedi, et de 23 h samedi.
 

Retour à la liste