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Finale interclubs Ethias de division 1 : c'était bien mission impossible pour le Bercuit

Pour une belle fête, ce fut une très belle fête. Le président André Stein, qui a peaufiné son meilleur néerlandais pour l'occasion, peut en témoigner. Sous une immense tente VIP, le "big boss" du TC de Koddaert, Jean-Pierre Heynderick, a vraiment mis les petits plats dans les grands pour recevoir ses adversaires du Bercuit dimanche, avec aussi, voire surtout, une revanche sportive à prendre après la défaite de l'an dernier au même stade dans le Brabant wallon. Malheureusement, comme on le prévoyait, l'équipe de Michel Bouhoulle était trop décimée pour faire vraiment le poids dans les installations de Torhout.

"J'étais un peu triste de ne pouvoir offrir à l'ami Jean-Pierre - un gars qui fait du bien au tennis, il devrait y en avoir plus comme lui aux quatre coins du pays - le genre de rencontre, où tout peut arriver, que l'on avait vécu l'an dernier au Bercuit lorsque les deux équipes s'étaient déjà retrouvées en finale. Il l'aurait bien mérité, pour le monde qu'il avait attiré dans ses installations et la superbe manière dont il nous a reçus." Le manager brabançon Michel Bouhoulle savait que ce serait plus difficile cette année de réunir la fine fleur de son bel effectif, mais il a dû faire face en plus à une cascade ininterrompue de forfaits pour blessures, Arthur De Greef (abdos), Yannick Vandenbulcke (poignet opéré), Julien Cagnina, qui n'a toujours pas refrappé la balle, Clément Geens (coude), plus Alexandre Folie (en vacances aux USA), ça fait beaucoup. Surtout pour affronter les Yannick Mertens, Niels Desein, Jonas Merckx, Boy Westerhof, Louis Cant et Xavier Malisse, un team de qualité et très homogène qui, en face, attendait d'en découdre. Dick Norman est resté sur le banc durant toute la rencontre, c'est dire.

"Jean-Pierre a dépensé beaucoup d'argent, c'est à son tour d'être champion de Belgique, rien à dire", continue Michel, "il aurait même pu aligner Coppejans mais au même moment Kimmer était occupé à gagner un tournoi Challenger à Séville, et de toute manière cela n'était pas nécessaire au vu des forces en présence. L'an dernier, Julien Dubail a souvent joué en sixième joueur, là il était deuxième. Pour tout vous dire, devant la difficulté à présenter six gars compétitifs, j'ai même songé à déclarer forfait en cours de semaine. Par respect pour la compétition et notre adversaire, je ne l'ai pas fait. Au contraire, j'ai choisi de jouer le jeu et j'ai même invité tout le monde à loger sur place, à l'hôtel, pour préparer le match. Je savais que j'alignais ma moins forte équipe des cinq dernières années face à la plus forte à qui nous ayons eu à faire, mais je suis un battant. On a d'ailleurs eu l'occasion de remporter un double, sinon deux, Romain Barbosa a mené deux fois 4-2 face à Yannick Mertens, mais il aurait quand même fallu quelques miracles derrière... On n'aime pas perdre 9-0... Au fond de moi, dans ces conditions, je n'avais pas vraiment envie d'aller en finale, mais en même temps j'en suis fier, c'est notre cinquième d'affilée dans trois divisions différentes, et la fête était belle bien qu'un peu tristounette dans notre chef." 

Le Bercuit alignait : Romain Barbosa, Julien Dubail, Dorian Descloix, Théo Fournerie, Laurent-Olivier Daxhelet et Julien Meseguer.  

La veille, la finale dames avait été remportée par les Gantoises du Racso, qui s'étaient qualifiées à Embourg la semaine précédente. Avec l'Espagnole Pous-Tio Laura, la Hollandaise Ewijk Chayenne et la Française Manon Garcia,  elles se sont de nouveau imposées nettement, 1-5, dans les installations du Diest de Mikhaela Boev et Emily Casteleyn.
 

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