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Deuxième finale en ITF 15.000 dollars pour Raphaël Collignon

On prête au jeune Liégeois Raphaël Collignon, 20 ans, de prometteuses qualités physiques et techniques en accord avec le tennis moderne. Encore faut-il que le niveau à l'entraînement se traduise dans les moments stressants d'un match, ce qui fait souvent toute la différence. Après une première année "compliquée" chez les pros, Raphaël a bien entamé celle-ci, même si, lui aussi, a un peu raté sa finale.

Lors du tournoi ITF15.000 dollars de Monastir, Raphaël Collignon, 908e mondial, ne figurait pas parmi les favoris. Il a d'ailleurs dû passer par les qualifications. En tant que membre du Team Pro AFT, il sait néanmoins que l'on attend plus de lui cette année, après une saison 2021 où il a connu plus de bas que de hauts. "Sortant des juniors, j'ai tout de même atteint la finale d'un 15.000 dollars, à Monastir déjà, face à Gauthier (Onclin), ce qui était très encourageant", rappelle-t-il, " j'ai également joué les demi-finales à Huy, mais c'est vrai que, dans l'ensemble, cela n'a pas été simple, d'autant que j'ai été blessé au bras après cette finale de l'an passé et que je me suis tordu la cheville en fin de saison." Toujours est-il qu'il a réalisé un "sans faute" au long de sa deuxième semaine tunisienne de l'année, s'imposant notamment à deux Italiens et un Français plus âgés et mieux classés que lui. "J'ai vraiment été solide", souligne-t-il. En finale, il s'est retrouvé face un autre Français Valentin Vacherot, ATP 571, qui, à 23 ans, sort d'une université américaine pour s'essayer sur le circuit, et il s'est incliné 3-6, 4-6. Pas un score dont il faut avoir honte, mais avec un gros bémol. "J'ai très mal servi", regrettait-il, "je fais trois jeux au premier set... trois fois sur le service de mon adversaire, malgré plusieurs situations avantageuses sur le mien.

Un coach mental

Garder le niveau de performance quand cela devient plus tendu reste donc malgré tout un chantier fondamental pour le jeune Liégeois que l'on voudrait voir se stabiliser dans un tennis agressif et offensif. "J'ai grandi et pris du volume physique d'un coup", dit-il, "plus petit je m'étais habitué à un style plutôt défensif, il faut réapprendre, ce n'est pas mon jeu naturel, en même temps je sais que je dois me remuer (sourire), que je peux le faire. Pour mettre toutes les chances de mon côté, je travaille aussi depuis quelques semaines avec le coach mental Eric Medaets." Cette semaine, grâce à sa finale, Raphaël a obtenu un "special exempt" pour le tournoi ITF 25.000 dollars toujours à Monastir, où il a été rejoint par Gauthier Onclin après un stage début janvier en Italie chez Ricardo Piatti.
 

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