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David Goffin n'a pas vraiment pu défendre ses chances

Pourtant, le troisième tour de Roland Garros entre David Goffin et le 13e mondial Hubert Hurkacz avait commencé selon le canevas promis, la grosse bataille annoncée dans le style de leur confrontation de Rome gagnée par le Liégeois sur deux tie-breaks. En fin de premier set, l'édifice liégeois s'est à nouveau physiquement fissuré. David est allé au bout du match pour ne pas abandonner, mais sans pouvoir vraiment défendre ses chances.

On y croyait, et lui aussi. Dès les premiers échanges, c'était comme il y a trois semaines à Rome, une confrontation intense à haut niveau et un premier set qui semblait devoir déboucher sur un troisième tie-break d'affilée entre les deux joueurs après que notre compatriote n'ait pu tirer profit de trois balles de break dans le jeu d'ouverture. On fut donc déçu de voir le Liégeois s'incliner 5-7 sur la fin de la manche, mais ce n'était rien par rapport à ce qui attendait par la suite les chauds bouillants supporters belges du court Simonne Mathieu. On a bien vite constaté que quelque chose ne tournait pas rond, vitesse, mobilité, service, face à un Polonais dont le niveau ne faiblissait pas. Il n'y avait plus vraiment match, le score en témoigne, 2-6, 1-6, qui ne reflète évidemment pas la différence entre les deux joueurs dans leur actuel état de forme. On attendait la conférence de presse avec inquiétude pour savoir ce dont souffrait notre compatriote, qui avait déjà abandonné à Rome - après avoir justement battu Hurkacz - pour un problème au dos. 

"Si cela avait été un autre tournoi, si cela n'avait pas été un Grand Chelem, s'il n'y avait pas eu tous ces supporters qui étaient venus pour moi, j'aurais également jeté l'éponge, je n'avais pas envie d'arrêter mais c'était mission impossible", a commencé par dire David. "Cela avait bien commencé, Hubert jouait bien aussi, il y avait de l'intensité. Mais dès la fin du premier set, j'ai fait un faux mouvement dans une zone - adducteurs, hanche gauche - que j'avais déjà trouvée tendue après le match contre Tiafoe. La gêne que j'avais ressentie et que mon kiné avait soignée durant deux jours s'est un petit peu aggravée, j'avais trop mal, je ne pouvais plus bouger, j'espère être vite remis sur pied pour continuer." Comme à Rome justement, il est dommage de subir ainsi des coups d'arrêt médicaux à répétition alors que le tennis de notre numéro un suit une courbe ascendante, en espérant qu'il n'ait pas aggravé les choses en finissant la partie. "Je ne le pense pas, à Rome j'ai été vite remis sur pied, mais je vais attendre le résultat des examens pour en savoir plus avant d'aborder la saison sur gazon (le programme initialement prévu : Rosmalen, Halle et Wimbledon, ndlr), je suis déçu, c'est triste mais c'est comme ça et mon tennis est là, de ce point de vue je suis où je voulais être, ce problème physique mis à part." Au terme de ce Roland Garros qu'il aurait tant voulu prolonger, David Goffin remontera à la 41e place mondiale.

Reste Elise...

Après ce nouveau contretemps inattendu, il ne reste donc plus - comme souvent - qu'Elise Mertens en tant que survivante belge dans le tournoi en simple. Elle jouera son quatrième tour contre Coco Gauff cet après-midi, en deuxième match dans le stade Philippe Chatrier après Anisimova-Fernandez qui commence à 12 h. Elise s'est également qualifiée pour le troisième tour en double avec Veronika Kudermetova en éliminant Kirsten Flipkens et Leylah Fernandez sur un double 6-2. Ce dimanche, en double on suivra aussi les paires Zanevska/Zimmermann et Vliegen/Gille au troisième tour. D'autre part, les juniors entreront en lice, en l'occurrence côté belge, Sofia Costoulas, Amélie Van Impe, Gilles Arnaud Bailly et Alexander Blockx
 

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