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David Goffin éliminé à Cincinnati : "Cela pouvait être aussi bien moi que lui"

Déception pour David Goffin qui n'affrontera pas Novak Djokovic en quart de finale du tournoi de Cincinnati, disputé à New York en prélude à l'US Open. Il a finalement plié face à la puissance de l'Allemand Jan-Lennard Struff, 34e mondial.

Occasions manquées

Après avoir souffert au premier set, perdu 4-6, on a cru David Goffin bien parti pour orienter ce troisième tour acharné en sa faveur lorsqu'il a, enfin, pris le jeu à son compte en fin de deuxième set, remporté 6-3, et en début de troisième lorsqu'il a confisqué d'entrée le service de l'Allemand, il a alors eu l'occasion de faire 2-0, puis de breaker une nouvelle fois à 3-3, mais il n'en a pas profité et s'est même écroulé dans son dernier jeu de service, perdu sur un jeu blanc face à un adversaire tonitruant (4-6). "Cela s'est joué à peu de choses, cela pouvait être aussi bien moi que lui", estimait le Liégeois après la partie. En même temps, on peut dire que Struff n'a pas volé sa victoire, il a souvent mené le combat avec son service (12 aces à 6) et ses frappes puissantes (35 coups gagnants), tandis que David, qui a commis 6 doubles fautes, a abandonné cinq fois son engagement.

"Je ne savais pas à quoi m'attendre"

"Il a bien joué, avec une super attitude, il s'est montré très agressif, il n'avait rien à perdre, et les courts ici, dix fois plus rapides qu'avant, étaient à son avantage", disait Goffin. "Mais il y a des moments où je suis parvenu à passer au dessus, en fin de deuxième set et au début du troisième, il y a aussi ce coup droit qui va dans le filet sur la balle de break à 3-3, vraiment une belle occase, celle qu'il fallait prendre, en même temps à chaque fois il est bien revenu, n'a rien lâché, ultra agressif, il arrive qu'il soit moins dedans sur un jeu dans un set mais aussi qu'il soit difficile à contrer sur un autre, comme dans le dernier du match. Il a bien progressé, mais moi aussi j'ai essayé d'être solide, c'était une belle bagarre et il ne m'a pas manqué grand-chose. Je ne savais pas à quoi m'attendre en venant ici, mais je me sens de mieux en mieux, je trouve ce match-ci meilleur que le précédent gagné contre Coric, il me reste quelques jours pour bien m'entraîner avant l'US Open, c'est positif, il faut s'accrocher et avoir un peu de réussite, quand on voit déjà le troisième tour ici, avec de gros matches, de gros adversaires, on ne sait pas comment ça peut tourner..."

"On fait tous la même chose"

Cet US Open, qui commence lundi, va forcément être un Grand Chelem spécial. "On peut dire ça. Ce seront les mêmes conditions de jeu, d'ambiance, de chaleur, avec cette fois des matches en trois sets gagnants, et des différences de rapidité entre les courts, à gérer. Pour le reste, c'est tout le temps la même chose, la routine, on ne peut pas quitter l'hôtel, on n'a rien d'autre à faire, on est avec son coach et entre joueurs tous les jours, on fait tout ensemble, on prend le bus en même temps, on retourne dans la bulle en même temps, on mange en même temps, on fait tous la même chose, mais on doit aussi reconnaître qu'ils ont bien fait ça, ils ont essayé de nous rendre la vie vraiment confortable, de toute manière on n'a pas le choix, on est là pour jouer au tennis, pour faire des matches, pour négocier la compétition le mieux possible." Après la rencontre face à Coric et un deuxième set où il n'avait pas perdu son engagement, David avait noté l'importance accrue d'une bonne qualité de service sur des courts aussi rapides, domaine où il a manqué de constance mardi. "Il reste des choses à travailler, tout peut être un peu meilleur, même si du fond je me sens de mieux en mieux. D'office sur des surfaces aussi rapides, on est un peu sous pression au service, en sachant qu'on n'a pas droit à l'erreur, qu'on peut perdre le set sur un jeu, alors oui si je pouvais un peu mieux servir cela me donnerait également un peu plus confiance dans le reste."

Elise Mertens en quart

Dans un match qui a commencé au même moment, en fin de matinée new-yorkaise, Elise Mertens s'est pour sa part imposée face à la Russe Veronika Kudermetova (WTA 41), qui avait éliminé Karolina Pliskova (WTA 3) au deuxième tour, 6-2, 6-3 en 1 h 27. Dans un tableau féminin où manquent pas mal de grands noms et de têtes de série, elle jouera ce mercredi à 17 h contre l'Américaine Jessica Pegula - 83e mondiale, qu'elle n'a jamais rencontrée et qui a éliminé sa partenaire de double, la 11e mondiale Aryna Sabalenka - pour une place en demi-finale peut-être face à Naomi Osaka.
 

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