Responsive menu

David Goffin à l'entraînement en Espagne avec David Ferrer

Après avoir arrêté prématurément sa saison pour mieux se remettre de ses problèmes au genou, David Goffin a repris l'entraînement intensif depuis deux ou trois semaines, sans aucune douleur. Il est parti se préparer à Valence, chez David Ferrer, et s'apprête à y retourner pour dix jours.

"J'ai passé toute une partie de 2021 à soigner des blessures sans prendre suffisamment le temps, c'était parfois du rafistolage", explique David. "Pour guérir complètement, je devais m'arrêter. Aujourd'hui je suis quasiment à fond physiquement, et je n'ai plus mal du tout, cela change la vie." Pour la première fois depuis longtemps, le Liégeois a ainsi pu programmer une préparation hivernale étalée sur près de deux mois. Il en a profité pour abandonner son confort monégasque et partir s'entraîner une dizaine de jours dans l'académie de David Ferrer à Valence. "Je vais d'ailleurs y retourner pour une autre période de dix jours", dit-il, "je m'y entraîne avec des gars comme Bautista-Agut ou Andujar, et, même s'il n'y a aucun accord de collaboration entre nous, j'apprécie les avis et conseils que peut me donner David Ferrer. C'est quelqu'un de gentil, d'une grande humilité, et qui frappe encore drôlement bien dans la balle alors qu'il a arrêté sa carrière il y a deux ans."

"Passer encore un cap à 31 ans"

A ceux qui se posaient des questions quant à la suite de sa carrière, David répond clairement : "Si j'ai pris tout ce temps pour bien récupérer, rééduquer et renforcer mon physique, ce n'est pas pour encore jouer six mois, mais quatre ou cinq ans, en tout cas c'est l'objectif." Au delà du physique et du mental qu'il aura pu peaufiner, c'est surtout de "niaque" qu'il devra être désormais question quand on voit de nombreux jeunes s'affirmer et montrer les crocs sur le circuit. "Ils ont énormément de qualités, mais j'en ai aussi. Rien n'était facile avant, rien ne le sera maintenant, il n'y a qu'un défi à relever, celui de revenir à mon meilleur niveau", explique-t-il. "Quand on est jeune, on ne sait pas dans quoi on se lance, on est insouciant, on va à fond. A mon âge (31 ans, le 7 décembre, ndlr), on n'est pas moins déterminé, mais on se connaît mieux. Parfois, après 30 ans, on passe encore un cap, et on réussit encore de meilleurs résultats, c'est ce qu'on va essayer de faire, du sur-mesure." A ce propos, et il ne faut sans doute pas chercher plus loin, c'est justement à 31 ans qu'un certain David Ferrer, auteur d'une belle carrière de fringant trentenaire, a atteint son unique finale en Grand Chelem, battu à Roland Garros par l'inévitable Rafael Nadal.
 

Retour à la liste