Responsive menu

David Goffin : "Je n'ai pas pu défendre mes chances à 100 %"

A l'image d'Elise Mertens la veille face à la lauréate 2017 Sloane Stephens (3-6, 3-6), David Goffin n'a pu atteindre les quarts de finale de l'US Open lundi soir. Le plus regrettable n'est pas qu'il ait été battu par Marin Cilic, cela peut effectivement arriver face à un adversaire de ce calibre, mais c'est le fait qu'il ait de nouveau ressenti un mal au bras et à l'épaule que l'on pensait rangé dans le tiroir aux (mauvais) souvenirs. "Si cela avait été un tournoi normal, j'aurais abandonné comme à Cincinnati", a même indiqué le Liégeois, qui va (re)perdre sa dixième place mondiale, cette fois au profit de John Isner.

Cela ne pouvait pourtant mieux débuter. Face au 7e mondial, David Goffin prit d'entrée le service adverse, pour mener 5-4 service à suivre sans concéder la moindre balle de break. Et c'est là que tout a commencé à s'embrouiller, que l'on a eu petit à petit l'impression que quelque chose n'allait pas. "Peut-être le match aurait-il pu prendre une autre tournure si j'avais saisi cette chance à la fin du premier set (6-8 au tie-break, ndlr), mais par la suite je n'ai cessé de penser à ce bras, ce qui m'a empêché de tout donner, surtout au service. J'avais commencé à ressentir un petit quelque chose la veille, et cela s'est aggravé le matin à l'échauffement, malgré les antidouleurs." Alors que, justement, son kiné attitré Patrice Wauthier avait dû rentrer dimanche en Belgique pour d'autres obligations professionnelles. "C'était en tout cas comparable à ce que j'ai vécu à Cincinnati, et si je n'ai pas abandonné cette fois c'est parce qu'on était en Grand Chelem et par respect pour Marin, qui a très bien joué (2-6, 4-6, ndlr) ce n'est pas la question." 

La question c'est désormais de traiter le problème de manière approfondie et définitive. "Je n'ai pas vraiment arrêté de jouer, maintenant je dois prendre du repos le temps qu'il faut et (re)voir ce qu'il en est avec le Dr Joris. Parfois le corps crie "halte" peut-être sous la pression, peut-être parce que dans la tête vous vous retenez, mais je sais aussi que c'est quelque chose qui peut guérir vite, physiquement je suis vraiment très bien et je me sens frais mentalement, je ne suis pas certain qu'il faudra adapter le programme à venir, on va voir, il me reste un peu de temps." Avant que cela ne commence vraiment à se bousculer, avec la Laver Cup à Chicago qui est venue s'ajouter au programme le week-end du 23 septembre, mais surtout avec la tournée asiatique à Shenzhen puis à Tokyo où il est tenant du titre et où il aura donc un maximum de points à défendre. 2018 est décidément une année à contretemps pour le Liégeois. "Je ne dirai jamais que je n'ai pas de chance, ni même que c'est frustrant, seulement que c'est dommage", conclut-il.
 

Retour à la liste