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Bilan ensoleillé pour l'Astrid Bowl

Un peu plus de 600 personnes pour la journée finale, 3000 sur la semaine, le nouveau président de l'Astrid Bowl, Yacine Eddial, a terminé la semaine fatigué mais souriant. "Il y a encore beaucoup à faire, mais on avance", dit-il.

Hollandais séduisant

Un ciel bleu sans tache, un soleil permanent sans être caniculaire, les conditions climatiques de la semaine dernière feraient rêver n'importe quel organisateur de tournoi de tennis. Ceux de l'Astrid Bowl (ITF J300) ont en plus bénéficié d'un lundi férié, ce qui a encore favorisé une belle assistance, double de celle de l'an dernier sur l'ensemble du tournoi, avec même trois "night sessions" - on a joué jusqu'à 22 h 30 le jeudi. Situé entre le rendez-vous important de Milan (J500) et Roland Garros, l'événement ne fait pas, ou plus, nécessairement le plein de joueurs du Top 20 mondial, mais cela ne l'a pas empêché de révéler ces derniers temps un Leandro Riedi, un Mikael Ymer, une Brenda Fruhvirtova, une Leylah Fernandez.

Et cette année, on a eu droit à des lauréat(e)s particulièrement jeunes, quinze ans dans une catégorie "moins de dix-huit". La Japonaise Wakana Sonobe l'a d'ailleurs sans doute un peu payé en s'inclinant d'entrée Porte d'Auteuil. Chez les garçons, on a pu constater que nos voisins hollandais pouvaient, eux aussi, compter sur une "petite merveille" genre Blockx/Bailly, avec Mees Rottgering qui a vraiment séduit jusqu'au bout. "A son âge, il n'est pas encore très costaud. Il a joué et gagné contre des "géants", c'était assez impressionnant", souligne Yacine Eddial. Les Belges, quant à eux, ont été arrêté(e)s en quart de finale: Amélia Waligora, battue au tie-break du 3e set par la 10e mondiale, et Niels Ratiu, éliminé par le futur finaliste allemand Lasse Poertner dans un match où il a eu ses chances.

Défi multiple

"Dommage qu'Emilien Demanet n'ait pu donner sa pleine mesure avec la blessure dont il a souffert, mais sportivement l'Astrid Bowl n'en fut pas moins une réussite", continue Yacine. "Il est normal que l'on n'ait pas tous les meilleurs vu notre situation au calendrier, mais il n'est pas question de bouger quoi que ce soit durant les deux années qui viennent, que ce soit la date ou le niveau du tournoi. Pour un J300, on a toujours de très bons joueurs en devenir, peut-être de plus en plus jeunes, et ce moment de l'année a aussi ses avantages. La priorité est d'abord de tirer notre tournoi à son maximum tel qu'il est. Le défi est multiple. Humain pour faire grandir l'équipe. Digital pour développer l'image de l'Astrid via les réseaux sociaux. On a déjà bougé sur Facebook; pour l'an prochain il s'agira de dynamiser le compte Instagram. Hôtelier parce qu'on a dû fonctionner avec pas moins de sept hôtels cette année. Commercial dans la continuité de ce que l'on a déjà pu réaliser en accueillant un peu plus de 500 personnes en VIP et en organisant plusieurs événements avec succès pour nos partenaires. On a même eu le directeur commercial du Sporting Charleroi qui s'est dit prêt à reconduire l'opération. Mais on doit encore faire mieux. Sur le court, aussi, il faut plus d'animation, de rythme, de musique avec un DJ pour accueillir les joueurs et "habiller" les matches. Que ce soit aussi un tournoi de jeunes pour les jeunes! On voit ça partout, de plus en plus."
 

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