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Trois questions à... David Goffin : "Il n'y a presque pas eu d'hésitation"

Insérer une semaine de Coupe Davis dans le rythme infernal du circuit ATP représente un challenge de plus en plus exigeant pour un 7e mondial comme David Goffin, d'autant que lorsqu'il répond présent on attend quasi automatiquement qu'il rapporte deux points en simple. Après son marathon de fin de saison dernière, on craignait que le Liégeois ne fasse l'impasse sur ce premier tour, on peut donc lui être reconnaissant que ce ne soit pas le cas, et l'encourager encore un peu plus ce week-end, lui rappeler aussi qu'elle l'a parfois aidée à se relancer cette Coupe Davis, comme lors de son fameux match contre Kyrgios en septembre à Bruxelles. Pourquoi ne serait-ce pas encore le cas ce week-end ?
 

Q. David, match piège, question piège, sans cette élimination précoce en Australie seriez-vous là ?

R. Ce n'est qu'une donnée du problème. Il y a aussi l'accumulation, la fatigue, le manque de temps pour "se refaire", cela peut être très dur la Coupe Davis après deux semaines "pleines" en Grand Chelem à l'autre bout du monde, alors, oui, la sortie au deuxième tour à Melbourne a joué, après disons qu'il n'y a presque plus eu d'hésitation. J'ajoute que l'on se prépare ici comme ailleurs, mais il y a d'autant plus de plaisir et de motivation pour moi que l'on joue à Liège, ma ville, que je connais par coeur. On n'arrête pas de me poser la question de savoir si j'ai l'impression d'avoir changé de statut, je ne sais jamais que répondre, parce que, moi, je n'ai pas l'impression d'avoir changé, j'ai toujours voulu aller le plus haut possible, à ma manière. La déception australienne ? On est déjà passé à autre chose, j'ai repris l'entraînement la semaine dernière, les sensations sont bonnes, la surface aussi, je suis prêt à tout... je veux dire sur le court (sourire).

Q. Revenons au match piège...

R. ... Ils le sont tous en Coupe Davis, et celui-là peut-être plus que les autres. Les deux principaux joueurs hongrois je les connais un peu. Marton Fucsovics a bien joué l'an dernier et s'est offert un bon petit quatrième tour contre Roger (Federer, défaite 6-4, 7-6, 6-2) à Melbourne, il a beaucoup progressé et est très fort physiquement. Attila Balazs, je l'ai rencontré l'été dernier en Croatie, sur terre battue, je revenais de blessure, c'est un joueur assez talentueux, cela a été dur de le battre, j'espère que cela se passera mieux dans des conditions différentes. Ce sont deux joueurs qui peuvent faire de belles performances ici à Liège, mais je suis là pour retrouver mon niveau de fin de saison dernière et pour que la Belgique remporte trois points.

Q. Donc, prêt à jouer le double aussi ?

R. Prêt à tout, je vous dis (sourire). Oui... même à jouer les trois jours s'il le faut, pourquoi pas, je suis toujours à la disposition du capitaine et de l'équipe... mais Ruben et Joris ont prouvé qu'ils formaient une paire assez solide ces dernières années et qu'ils pouvaient gérer la pression d'une telle rencontre. On verra bien comment cela va se passer, en Coupe Davis c'est toujours un jour après l'autre.
 

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