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"Les Hongrois savaient qu'il serait plus difficile pour David de venir sur terre battue"

En direct de Debrecen, le capitaine Johan Van Herck a pris le temps de répondre à quelques questions. Hongrie-Belgique en cinq tableaux.

Q. Johan, quel est l'état d'esprit de l'équipe avant la rencontre, au fond elle n'a rien à perdre ?

R. On a toujours quelque chose à perdre, mais on n'est pas favori, et c'est un rôle que l'on doit aussi assumer en disputant les meilleurs matches et atteignant le meilleur niveau possible. Je peux juste assurer que la semaine s'est très bien passée, que l'on a été très bien accueillis, que la salle est superbe, que le terrain est bon, que l'on a fait ce que l'on avait à faire et que l'on s'est amélioré de jour en jour. Il n'y avait qu'un choix difficile à opérer entre Ruben (Bemelmans) et Arthur (De Greef) comme deuxième joueur de simple, dans la mesure où la sélection de Kimmer (Coppejans) s'imposait. On a estimé qu'avec les matches que Ruben a dans les jambes ces dernières semaines, au Challenger de Coblence puis à Trente, on pouvait faire quelque chose tactiquement.

Q. On sait que David (Goffin) n'a pas renoncé de gaieté de coeur.. après la baisse de régime qui a suivi son excellente ATP Cup c'était vraiment mieux pour lui ?

R. Je ne suis pas à même de répondre à cette question. J'ai eu contact et j'ai parlé avec lui à ce propos, comme avec Thomas (Johansson) d'ailleurs, mais vous comprendrez que cela reste entre nous. Quant à ses objectifs et aux explications fournies, la seule chose que je puisse dire c'est que c'est lui qui a pris la décision quant à la manière d'aborder cette période et qu'on doit l'accepter. Il est évident qu'on est plus fort avec lui, mais les joueurs qui sont là ont déjà prouvé qu'ils pouvaient jouer sur terre à un niveau leur permettant de battre les Hongrois.

Q. Sait-on pourquoi la Hongrie a opté pour la terre battue ?

R. Déjà parce que Balazs adore cette surface, que Fucsovics peut très bien jouer sur terre également, et je suppose qu'ils se doutaient qu'il serait plus difficile à David de venir si on jouait sur la brique pilée en pleine saison sur dur, juste avant Indian Wells. D'un autre côté, ce n'est pas une surface qui nous désavantage, elle nous convient aussi, d'autant qu'elle est assez rapide.

Q. Ces Hongrois sont-ils plus forts que les Brésiliens de l'an dernier ?

R. Si l'on se contente de regarder le classement, sûrement, et leurs deux joueurs ont réalisé de bons résultats en début d'année, mais aussi de moins bons. Si je me souviens bien c'était également le cas des Brésiliens. A un an d'intervalle, difficile d'évaluer ça, ce sera un affrontement différent dans lequel nous devrons nous inspirer de ce qu'on a bien fait là-bas, esprit d'équipe, confiance en soi, tout en étant conscient que cela restera une rencontre assez difficile.

Q. Le fait que dans la nouvelle formule, contrairement à la Fed Cup, le double inaugure la dernière journée au lieu de la clôturer n'est-il pas une bonne chose pour nous ?

R. Bien sûr que si, dans la mesure où c'est le seul match de la rencontre que l'on aborde en tant que favori. Maintenant, je me permets quand même de rappeler qu'à Liège il y a deux ans Fucsovics et Balazs ont battu Joris (De Loore) et Ruben (Bemelmans), ils ont une certaine habitude de jouer ensemble, il ne faut pas croire que ce sera un match facile.
 

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