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Fed Cup : les Belges en Italie... "sans doute le meilleur tirage"

L'équipe belge de Fed Cup, contrainte de disputer les barrages pour se maintenir dans le groupe mondial (21/22 avril), devra encore se déplacer. Cette fois, c'est en Italie qu'Elise Mertens et ses équipières joueront leur qualification. "A la réflexion, c'était sans doute le meilleur tirage possible", estime néanmoins la capitaine Dominique Monami.
 

Rentrées déçues de France, où elles ont manqué la qualification pour les demi-finales lors du dernier set du dernier match, nos joueuses de Fed Cup ont appris ce mardi midi que le tirage au sort leur avait attribué l'Italie lors des barrages programmés peu après la mi-avril. Il s'agira d'un nouveau déplacement pour l'équipe belge, qui n'a plus disputé une rencontre "à la maison" depuis cinq ans, mais en même temps il s'agit peut-être - en tout cas sur le papier - de l'adversaire le moins redoutable qu'elle risquait d'affronter. 

La Belgique étant tête de série, elle pouvait se retrouver face à l'Australie (là-bas), la Roumanie (probablement avec Halep, 2e mondiale) ou la Slovaquie (Rybarikova et Cibulkova, deux Top 30) à domicile, et l'Italie donc. "Se déplacer en Australie, surtout à cette époque de l'année, aurait posé un énorme problème", explique la capitaine Dominique Monami. Qui y serait allée, en effet ? "Les Roumaines sont fortes", continue-t-elle, "ma préférence allait à la Slovaquie chez nous ou à l'Italie à l'extérieur, les Slovaques possèdent des joueuses beaucoup mieux classées, donc c'est un bon tirage... mais ne comptez plus sur moi pour dire qu'on est favorites (sourire)."

Camila Giorgi, 61e mondiale, ne jouant pas la Fed Cup, les Italiennes ont compté sur Sara Errani, Deborah Chiesa (WTA 179, 21 ans) et Jasmine Paolini (WTA 158, 22 ans) pour se qualifier le week-end dernier face à l'Espagne de Carla Suarez Navarro et Lara Arruabarrena sur la terre battue indoor de Chieti. Errani a gagné ses deux matches, et Chiesa a eu raison de la deuxième joueuse ibérique 9-7 au tie-break du 3e set. 

On sera peut-être étonné de retrouver la numéro une transalpine, 30 ans, ancienne finaliste de Roland Garros, à la 141e mondiale, alors qu'elle a montré face à Suarez Navarro qu'elle valait toujours largement mieux que ce classement. Il faut savoir que Sara Errani a été suspendue deux mois pour dopage début août dernier (elle a su trouver des explications convaincantes pour éviter de prendre deux ou quatre ans) et qu'elle a perdu les points remportés auparavant depuis début février, elle n'a donc pratiquement rien gagné en 2017. Elle a dû passer par les qualifications cette année à l'Australian Open, et a échoué au troisième tour.

"On va jouer sur terre battue, j'en suis certaine", conclut Dominique Monami. A cette époque de l'année, la saison sur terre aura de toute façon repris, mais ce n'est toujours pas la surface préférée des "anciennes" comme Kirsten Flipens et Yanina Wickmayer. "Sur terre, Errani est une très bonne joueuse et une adversaire coriace", continue la capitaine, "mais Elise (Mertens) joue bien sur cette surface également et Alison (Van Uytvanck) a déjà fait quart de finale à Roland Garros, tandis que derrière Errani les autres joueuses, elles, valent en principe leur classement". On peut donc raisonnablement espérer prendre trois points. "Encore une fois c'est vous qui le dites (sourire). En Fed Cup, mieux vaut ne pas se fier au classement. Ce ne sera pas facile, je le sais, et on joue en déplacement, on a déjà gagné en Roumanie et en Russie, mais on a vu en France que c'est quand même un avantage de jouer chez soi. Seulement voilà... on n'y arrive pas."
 

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