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Coupe Davis, Belgique-Italie : nos futurs adversaires savent voyager

On peut dire que l'on a vécu un des plus emballants week-ends de l'histoire du tennis belge... mais on n'est pas les seuls. La manière dont les Italiens, qui nous rendront visite en quart de finale du 7 au 9 avril, se sont qualifiés dans l'ambiance et sur la terre battue argentine n'est pas piquée des vers non plus. Certes, les tenants du titre se présentaient sans Juan Martin Del Potro, leur pilier, celui qui les avaient menés à la victoire finale l'an dernier, et après la première journée les Transalpins menaient 0-2 grâce aux victoires de Paolo Lorenzi (ATP 46) et Andreas Seppi (ATP 75) face à Guido Pella et Carlos Berlocq. Mais la voie royale qui se dessinait alors clairement s'est transformé en terrain miné, les Argentins Berlocq/Mayer remportant le double face à Bolelli/Fognini, et Berlocq s'imposant dimanche au bout du suspense contre Lorenzi lors d'un "cinq sets" plusieurs fois interrompu par la pluie. L'avantage psychologique s'inversait donc avant l'ultime confrontation, reportée au lendemain, d'autant que Guido Pella s'envola à deux sets zéro devant Fabio Fognini (ATP 48)... lequel n'en qualifia pas moins l'Italie en cinq sets au grand désespoir du magnifique stade à ciel ouvert de Buenos Aires qui avait pensé le miracle à portée de raquette. Nos futurs adversaires savent donc s'accrocher et voyager.
 
Début avril, on peut s'attendre à un quart de finale très ouvert, équilibré et serré, à l'image du match livré par Steve Darcis face à Andreas Seppi au troisième tour de l'Australian Open, l'Italien s'est imposé, mais une autre issue aurait été tout autant plausible. Jusqu'ici, David Goffin n'a été battu ni par Lorenzi, ni par Seppi, mais s'est incliné face à Fognini (Pékin 2015). Tout le monde sait que ce genre de référence pèse de toute façon peu dans la balance Coupe Davis où "impossible is nothing" comme l'a seriné le capitaine Johan Van Herck de vendredi à dimanche. Il y a de nombreux Italiens d'origine en Belgique, ce qui risque de corser l'ambiance, on espère qu'après la démonstration de Francfort les supporters belges se mobiliseront pour créer un nouveau grand moment et pousser notre équipe vers une autre demi-finale (remember Forest 2015) parfaitement accessible si tout le monde est là. Contre les Transalpins optera-t-on pour une surface dure ? David, dont tout le monde espère qu'il sera au poste, sortira alors du Masters 1000 de Miami, et entamera une semaine plus tard la saison sur terre battue à Monte Carlo.
 

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