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Les championnats francophones et la Coupe de Borman au Léopold Club

Parallèlement au tournoi du Charles Quint - pas mal de joueuses sont d'ailleurs inscrites des deux côtés -, l'AFT organise cette semaine les traditionnels championnats francophones toutes catégories et la Coupe de Borman pour les meilleurs jeunes de moins de onze, treize et quinze ans, filles et garçons.

On sort de Wimbledon où les juniors belges ont connu des fortunes diverses. L'élan de Gauthier Onclin a été brisé au deuxième tour des qualifications par une blessure aux abdos qui n'est pas en soi spécialement inquiétante mais qui nécessitera une analyse plus complète parce qu'elle est récurrente. Louis Herman, également en avant-dernière année junior, s'est qualifié, a passé un tour en tableau final, et aurait pu récidiver au deuxième dans la mesure où il a d'abord pris l'avantage dans le troisième set avant de se faire remonter. Quant à Arnaud Bovy, il a confirmé que le gazon anglais, sur lequel il n'avait jamais joué, convenait à son jeu. Il a effacé la cruelle déception de Roland Garros et atteint le troisième tour. On n'oublie pas que la semaine précédente il avait battu le Britannique Jack Draper lors d'une demi-finale épique à Roehampton, le même Draper qui a atteint la finale à Wimbledon. "Ils ont montré de bonnes choses", indique le directeur technique Michaël Dermience, "c'est dommage pour Gauthier, en revanche je voudrais insister sur le fait que la place d'Arnaud dans le Top 30 mondial n'a rien de surfait, c'est sa valeur, surtout que cette année les meilleurs montent moins sur les tournois séniors et jouent le coup à fond sur le circuit juniors parce qu'en fonction de leur classement en fin de saison ils seront plus ou moins favorisés l'an prochain sur le futur "transition tour"." 

Arnaud Bovy chez les "grands"

Gauthier Onclin, qui s'est rendu chez le Dr Joris, et Louis Herman ne briguent pas le titre de champion francophone sénior cette semaine, au contraire d'Arnaud Bovy qui se confronte donc aux Romain Barbosa, Julien Dubail ou Alexandre Folie pour ne citer qu'eux. Côté dames, Lara Salden, contrainte aux qualifications comme Pauline Demel ou la toute jeune Juliette Bovy qui ne craint pas de se mouiller à l'image de son grand frère, retrouve Margaux Bovy, Catherine Chantraine ou les soeurs Smirnova. Mais il n'y a pas que les "gros calibres" qui soient concernés, le titre francophone est attribué dans toutes les catégories, des plus de 35 ans aux toujours fringants septantenaires, hommes et dames. Cette belle semaine se veut en effet la fête pour tous, et on le sait trop peu. Selon son âge et ses capacités, chacun peut y avoir accès, via les éliminatoires régionales, ce n'est pas réservé qu'à une élite, ceux qui se lancent dans l'aventure peuvent le constater chaque année. En revanche, chez les jeunes, la Coupe de Borman oppose bien sûr nos meilleurs jeunes, qu'ils s'entraînent d'ailleurs à l'AFT ou non. Martin Katz devra justifier son titre de favori en "moins de 15 ans", la concurrence viendra notamment d'Arno Van Droogenbroeck. Chez les filles, il sera intéressant de voir les "2004" comme Océane Lopez, Emilie Leroy ou Juliette Bovy face à des adversaires plus âgées emmenées par la tête de série numéro une Audrey Liégeois. Même chose chez les "moins de 13" avec Louis-Lou Langenaken, un an plus jeune mais très performant, opposé à un Emilien Demanet ou un Dorian Verrue, tandis que chez les filles on suivra par exemple Léa Ribourdouille face à Açelia Bozok ou Anastasia Balza. Et on n'oublie pas que les surprises sont le sel de la compétition, tant qu'elles sont bonnes et le niveau de jeu aussi...

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