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Interclubs Ethias: Le Bercuit est bien parti, le Vautour réduit la voile

Division 1 Nationale Messieurs

Ces dernières années, le Vautour a souvent trusté les titres en division 1 nationale, il pourrait en aller différemment cette fois. "Nous avons, en effet, décidé de réduire quelque peu la voilure cette saison", explique Pierre Wibaut. Autrement dit les budgets. "L'an dernier, cinq de nos équipes ont été championnes de Belgique, durant le mois de septembre nous en avions encore sept en lice, cela coûte cher, et pas seulement au niveau des joueurs, d'autant plus quand on doit aussi améliorer les installations, abords, terrains. Cela ne signifie pas qu'on joue perdant, mais la politique du club s'oriente autrement, on mise plus sur la carte des jeunes, comme David Tixhon ou Martin Van Hee, ce qui permet aussi de les aguerrir."

Ce dernier dimanche, dans la poule 2 de D1 nationale, le club tournaisien affrontait celui qui pourrait prendre le relais cette année au sud du pays, le club de Philippe de Moerloose, le Bercuit. Le score de la rencontre (7-2 pour les Brabançons) l'indique assez clairement, même si les deux Français alignés par le Vautour, Julien Obry (après avoir perdu le premier set 6-0 contre Clément Geens) et Thomas Dupre (qui n'a disputé que trois jeux face à Omar Salman), n'ont pas été en état de finir leur match, le premier ayant encore disputé la veille en début de soirée la finale du tournoi... d'Angers face à Nicolas Mahut. Du côté de l'équipe de Grez-Doiceau, c'est Julien Dubail qui a dû jeter l'éponge après la première manche, il jouait lui aussi en France la semaine précédente. "Dick Norman n'était pas là, Jocelyn Ouanna non plus", continue le président tournaisien. "Quant à Stefan Wauters, mis au courant de notre régime "light", il a choisi de s'aligner en Hollande."

"En Hollande, en Allemagne, en France, les joueurs peuvent se faire deux, trois, voire quatre fois plus d'argent", confirme l'animateur du Tennis Club du Bercuit Michel Bouhoulle. Qui, lui, présente une "armada" ayant plutôt fière allure avec Clément Geens, Julien Dubail, Romain Barbosa, Alexandre Folie, Yannick Vandenbulcke, Julien Cagnina, Alec Witmeur et même Arthur De Greef le cas échéant. "Avec les points de tous nos joueurs, on est forcément en D1 selon la nouvelle formule, mais nous y sommes aussi arrivés sur le terrain en étant champions en 4e, 3e, et 2e division. Je ne dis pas qu'aligner de tels garçons ne coûte rien, mais les moyens c'est nous qui nous les procurons, et nous sommes loin d'être riches (sourire)", lance Bouhoulle. "Je vous assure que, même si la plupart jouent au niveau international, c'est plus une équipe de copains, la plupart de la région, que de mercenaires, et ce qu'ils touchent chez nous les aide aussi sur le circuit, c'est oeuvre utile. En fonction des agendas et des résultats, j'essaie de faire tourner pour avoir toujours une bonne équipe."

Une équipe championne ? "Comme vous y allez ! On vient d'arriver, et on veut d'abord se maintenir (sourire)", conclut Michel Bouhoulle. "Il n'y a pas que nous qui présentons un groupe de qualité, loin s'en faut, regardez aussi côté flamand, notre prochain adversaire, Diest, avec Zizou Bergs, m'a l'air d'avoir du répondant, comme l'inévitable Panorama des frères Rochus, et on n'est pas loin d'annoncer le TC Koddaert comme un épouvantail avec Niels Desein en tant que capitaine, mais aussi Xavier Malisse et Kimmer Coppejans, excusez du peu. Quant à nous, on va voir ce qu'on peut faire dans tout ça."

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